• VOITURE DU MOIS DE SEPTEMBRE

    Une magnifique Jaguar XK8 qui appartient à notre ami Yves. Peux tu nous raconter l'histoire de cette belle Anglaise ?

     

    VOITURE DU MOIS DE SEPTEMBRE

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  • Commentaires

    3
    Lundi 8 Septembre 2014 à 22:00

    Avec plaisir   ^^

    j'en profite pour faire un clin d’œil au forum XK8, incontournable pour tous les amateurs de XK8,XKR (série X100 ou plus récente X150) : http://xk8forum.actifforum.com/forum

    yves wink2

    2
    Dimanche 7 Septembre 2014 à 17:54

    Superbe historique, merci Yves yes

    1
    Dimanche 7 Septembre 2014 à 17:10

    Merci de faire cet honneur à une "belle" bien peu connue...

    Lorsque Ford prend le contrôle de Jaguar en 1989, les cartons-projets ne sont pas vides malgré la mauvaise santé financière de la marque au félin, laissée presque exsangue par la gestion désastreuse du groupe British Leyland.

    Initialement boudée - plus GT que sportive contrairement à son illustre devancière la E-type - la XJ-S a finalement permis à la marque (aux côtés de la XJ40) de traverser sa plus mauvaise passe, se bonifiant avec le temps tout en apprivoisant la clientèle nord-américaine et européenne.

    L'heure est arrivée de la remplacer.

    Le projet Jaguar XJ41 ayant été détourné de la fauverie de Coventry vers Newport Pagnell, pour devenir l'Aston Martin DB7 (AM ayant également été racheté par Ford), l'équipe des designers a du retourner plancher sur les cartons à dessin, sous la direction de Geoff Lawson.

    C'est ainsi que, prototype après prototype (la robe du fauve prenant sa forme définitive en 1992), Jaguar a enfanté en 1996 au salon de Genève de la XK8.

    XK...8 . Pourquoi 8, me direz-vous, alors que le projet initial se nommait X100 ? 8, parce que... 8 cylindres, premier d'une longue série de V8 chez Jaguar. Ford a eu le bon goût de laisser Jaguar libre de concevoir un tout nouveau moteur. Initialement sorti en "4 litre" (ben oui, sans "s"chez Jaguar), le modèle a évolué vers 4,2 puis 5 litres. Il s'agit d'un bloc tout alu, doubles arbres à cames en tête, 32 soupapes, injection séquentielle multipoints, avec calage variable d'arbres à cames d'admission. Pas moins de 80% du couple maxi (393Nm) reste en permanence disponible entre 1400 et 6400 tr/mn. La transmission est confiée au train arrière par l'intermédiaire d'une boite automatique électronique ZF 5 vitesses (agrémentée d'un mode "normal" et d'un mode "sport").

    Notons au passage l'audace de Jaguar : lancer un nouveau modèle d'emblée équipé d'un nouveau moteur. Fait rarissime chez un constructeur automobile, les dernières séries d'anciennes "caisses" servant souvent de test à une nouvelle usine à gaz, ou vice-versa.C'est qui plus est une unité de production entièrement nouvelle qui a été bâtie pour la XK8.

    Mais ne nous trompons pas, c'est bien d'une GT et non d'une sportive dont il s'agit. Silence de roulage, silence du moteur (trop, selon certains, mais des échappements plus libres sont commercialisés, libérant une mélodie des plus harmonieuses), cuir, climatisation automatique, sièges chauffants et à mémoire de réglage, option CATS (amortisseurs pilotés électroniquement). Pour ceux qui restaient sur leur faim avec près de 300 cv, apparaît en 1998 la version XKR, suralimentée par un compresseur volumétrique Eaton entraîné par courroie, ne délivrant pas moins de 375 cv. Et puis vient l'escalade à la cylindrée et à la puissance; vous pourrez trouver tout cela sur la toile du web...

    J'ai acquis ma XK8 - que vous pouvez voir à Nahuques ou au marché couvert depuis 2 ans - à la concession Jaguar de Dijon-Chenôve, qui l'a mise en circulation en 1997 et l'a suivie jusqu'à son arrivée dans les Landes. S'agissant d'un exemplaire de la toute première mouture, j'ai remplacé d'emblée les 3 "points faibles" bien connus sur les premiers moteurs AJ-V8 : tendeurs de chaines secondaires, pompe à eau, calorstat. J'ai également entièrement refait le ciel de toit qui se décollait, à l'instar de bien de ses contemporaines britanniques. Saluons au passage s'il était encore besoin nos amis d'outre manche : toutes les pièces tant mécaniques que de carrosserie sont ici et là encore disponibles voire refabriquées; je ne citerai pas ici les distributeurs de peur d'en oublier, mais je reste à votre disposition sur le forum des VPM.

    Comme bien des modèles de cette décennie, la cote est actuellement au plus bas; le coût d'entretien est quant à lui très variable, depuis le proprio "mécanicien amateur" déjà averti, le professionnel hors réseau connaissant bien ces modèles, jusqu'aux concessions du réseau Jaguar qui boudent parfois ces "youngtimers" voire pire vous font chauffer au rouge la carte bleue...

    Je trouve pour finir que sa ligne affiche une pureté indémodable, avec un classicisme et une sportivité laissant de côté le concept néo-rétro naissant de cette époque, et surtout ayant su rester fidèle à la marque anglaise : rares sont ceux qui ne reconnaissent pas d'emblée dans la XK8 une Jaguar...

    Bonne route à vous, et soyez prudents

    yves ;-)

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